samedi 28 août 2010

Ecouter plus loin.

A un moment donné, il faut décider.

Décider de suivre les chemins inconnus, et prendre le temps d'y aller en douceur, soigneusement, délicatement, comme sur une voie sauvage, celle-là qui écoute l'instinct, loin de la raison, loin de la règle sociale, juste entre estomac et 5ème côte, dans une quête sans cesse actualisée de simplicité et de sincérité.

Décider de dire non à certaines dérives, de dire non à ceux qui mangent notre liberté d'être, décider de dire non à la facilité du prêt-à-consommer éculé et sans saveurs, décider de dire non au tout formaté, au lisse et à la pauvreté affective et intellectuelle.

Décider de dire oui à l'aventure au sens de route nouvelle et à construire, de découverte et d'apprentissage, oui à l'appétit d'une vie riche de sens, oui à l'acceptation de nos aspirations profondes et essentielles, vitales, identitaires.

Samedi 28 août. 5h45 du matin. J'ai pris une décision importante.

Peu importe les gens.
Peu importe le temps.
Peu importe l'énergie.
Peu importe ce que cela me demandera.

J'ai pris une décision.

lundi 23 août 2010

Paisible

Lundi matin aux aurores. Quasi pas dormi.
Angoisses ? Soucis ?
Non.
Vraiment pas du tout.

Je crois que j'ai bu trop de café.
Je crois que je viens de comprendre certains chemins.
Je crois que j'ai raison, parfois, que je tend à être juste, et que de temps à autre j'y arrive.
Aujourd'hui je n'ai aucune envie de réfléchir, décortiquer, analyser, poildecuter, blablabla.


Ce lundi matin aux aurores, la vie est belle.

vendredi 13 août 2010

Et voilà... On y est... Quelques mois, quelques rêves, et beaucoup de mots plus tard... Comme un aboutissement qui est un début, comme une fin en attendant la suite.
J'ai eu cette chance de partager avec des loups une belle histoire, une aventure humaine, une réelle rencontre, où tout se joue dans l'espace vide entre soi et l'autre, dans ce va-et-vient entre ce que nous sommes, et ce que nous cherchons, entre ce que nous rêvons et ce que nous pouvons, entre ce que nous donnons et ce que nous prenons.
Il y a eu des larmes, et tant de sourires... La magie est encore dans l'air, mais déjà la page se tourne. Que restera-t-il dans nos mains ? Que restera-t-il dans nos coeurs ? Que restera-t-il quand chacun continuera son chemin ? La nostalgie de ce qui n'a pas été est un prix inabordable ...


Un début comme une fin.

samedi 7 août 2010

La louve

Je suis folle. Et je suis debout. Et je danse dans mon lit. Le courage des oiseaux. Pas besoin de chercher, je l'ai vu à l'action, moi. Il est 23h30, samedi soir, j'ai une pêche d'enfer, je ne dors pas, et je ne suis pas sûre que je vais y arriver. Pourquoi ? Parce que j'ai trouvé plein de trucs, ces derniers jours. Des trésors. Dedans ma caboche et dehors aussi.
J'ai vu un lapin qui se la pète depuis qu'il fait du cinéma, et qui croit qu'il a une queue de chat.
J'ai vu un homme à terre redresser la tête.
J'ai vu un sac rose s'accorder à merveille avec mes Kickers vernies.
J'ai vu un gamin grandir.
J'ai vu des tomates rouges.
J'ai vu des feuilles devenir des objets d'art.
J'ai vu un chien sourire au vent.
J'ai vu des mots dans ma tête.
J'ai vu des mots dans les nuages.
J'ai vu ma vie derrière.

J'ai dessiné l'esquisse de ma vie devant.
Même pas peur.
Au contraire.

Un regain d'enthousiasme, une lueur de folie, une dose de conscience et deux d'espoir, une lucide illusion, et tout ça... Rien ne sert de, ni même de partir à point. Il y a du bonheur crasse à tous les étages, il y a des rêves à concrétiser, et des soleils à regarder droit dans les yeux. Il y a des erreurs à assumer, des idées à aboutir, des musiques à écouter, des mots à désaligner, des coups sur la gueule à garder pour soi, des bouffées de tendresse à savourer, des paroles d'enfant à comprendre, des silences d'adultes à respecter.

Je suis là, j'avance, je sais pas tout de la route, mais je suis suffisamment lucide pour décider où je veux aller, ce que je m'autorise enfin, et surtout, comment je décide de vivre désormais. Je connais mes fragilités, et je redécouvre mes forces.

Je suis debout. Je suis envie. Je suis l'accoucheuse.

Et toi, t'es qui ?

vendredi 6 août 2010

Quelques mots qui traînent, seulement. Juste, respect, fidélité, sincérité, générosité, écorchures, ecchymoses, aïe, amis, force, debout, cutter, fil rouge, vie/mort/vie.




Ne plus se protéger de rien. Vivre.


Réveiller la louve.

Triste soir.

Pas un mot.

dimanche 1 août 2010

Keskejmèèèèèè saison 4, épisode 23

Ca fait longtemps, hein, la dernière crisette de keskejmè ?

Petit rappel des règles pour les nouvelles (et les nouveaux, si le jeu vous inspire...) :
  • une situation - parfois exceptionnelle, souvent aussi angoissante qu'une réunion chez le ministre, une manif ou un premier rencart.
  • la météo du jour, ses aléas
  • les objectifs avouables (et entre les lignes, les autres...)
  • quatre propositions vestimentaires au moins.
  • Vous votez en commentaire, ou suggérez votre tenue idéale ...
Pour la petite histoire, mes crises de keskejmè existent pour une bonne et simple raison :
JE SUIS UNE FEMME.
Et donc, forcément, de ce postulat de départ découlent les classiques "J'ai rien à me mettre", "Il faut absolument que je m'achète un jeans" et autres "Zut, je n'ai pas de chaussures qui vont avec cette robe."
Dans une crise de rationalisation digne des plans quinquennaux communistes extrêmes, j'avais commencé une base de données avec la liste de mes fringues, les possibilités de combinaisons et les critères tels que : météo, circonstances, objectif... Vu la vitesse de renouvellement de ma garde-robe (non, pas fashion addict, femme), je ne suis évidemment pas à jour et dois impérativement faire appel à l'équipe pour surmonter les inévitables aléas angoissants de la plongée dans le dressing qui précède immanquablement chaque étape importante de ma petite vie.
L'équipe, c'est toi, amie lectrice, ami lecteur.

Sachant que ma garde robe est équipée des pièces de base :
  • chemise blanche (5, en fait, mais toutes différentes, évidemment),
  • pantalon large (marron simple, marron à bretelles, gris à chevron, gris ligné),
  • jeans (dans la machine à l'heure qu'il est- et oui, ça j'en ai qu'un. Enfin non, y'en a un autre, trop large, et un trop délavé, donc ils ne comptent pas),
  • petite jupe noire (en biais ou à plis),
  • robes en tous genre (noire simple, noir décolletée, noire cool, à fleurs multicolore, blanche, marron, à grandes fleurs, en lin-coton, de créateur, modèle rétro, modèle fais gaffe à tes fesses, modèle bonne soeur,...),
bref... Je pense être relativement bien équipée pour faire face à toute situation où l'apparence et donc (au-delà des chaussures, qui feront l'objet d'une décision rapide et efficace) les choix vestimentaires, revêt une importance somme toute décisive dans la suite des opérations. La première impression, ça compte.

Et demain, je vais enfin rencontrer tous mes futur(e)s collègues en une fois - la réunion du lundi matin, suis déjà au jus... Va falloir assurer un max, non ?
Je me réjouis d'avoir mon mac book, de rencontrer plein de nouvelles têtes, sortir de mon petit monde que je connais trop bien, de découvrir une autre ville, d'avoir un regard décalé, de travailler (l'ordre est aléatoire, chacun mettra ses priorités, n'est-ce pas ?)
En plus, après cette première journée de travail dans la capitale, j'enchaîne avec une réunion où il n'y aura que des mecs (moi aussi, j'ai des cojones), des chics types pour la plupart -y'en a un que je connais pas bien, mais on ne m'en dit que du bien-, pour un projet ... euh... culturel ? Ouais, culturel, que ça me dirait bien d'y mettre un peu d'énergie... Etre la seule gonzesse avec cette bande-là, ça veut dire penser comme un mec, rêver comme un mec, regarder passer les filles en rue et surtout rire avec eux aux pires blagues que vous puissiez imaginer. Bref, c'est gai, moi j'aime bien... Mais ça cadre mal avec le petit tailleur et les talons cinq cm. Quoique. Je me dois de représenter dignement la gent féminine...
Bref, encore une fois, comment concilier féminité, assurance, sérieux (si, je suis sérieuse. Quand je le veux bien), sans me trahir moi, mais tout en respectant un poil les codes en place dans ces milieux aussi différents qu'indispensables à mon bonheur ? Des idées, les filles ?

Ah oui, quelques préalables :
  • je ne dois pas avoir l'air écolo provinciale gentille béni-oui-oui qui dira amen à tout
  • je ne veux pas avoir l'air assexuée - y'a des enjeux ailleurs (les jolis sourires dans le métro, hé, c'est important)
  • je ne veux pas me sentir déguisée ou trop apprêtée
  • pas question d'avoir l'air strict non plus - mes collègues ont l'air plutôt cool, et les gens du soir sont presque tous des artissssss'. Ou des psys. Ou les deux.
  • je ne connais pas encore la couleur de la housse de mon mac book (si, ça compte !)

Voici donc mes propositions :
  • pantalon large gris rayé + chemise blanche + foulard bleu turquoise vert à carreaux + sac turquoise + bandeau bleu dans cheveux + bottines noires souples
  • petite jupe noire + tshirt noir + sandales bio + sac à dos en cuir
  • pantalon marron + tshirt marron + tshirt turquoise + sac turquoise + bottines marron à talons 5 cm + foulard dans les cheveux (ils ne vont pas bien en ce moment, donc foulard quasi indispensable, meme si ca fait écolo, tant pis)
  • pantalon en lin marine + robe assortie + tshirt manches courtes blanc + sandales bio + sac turquoise + foulard beige, blanc et marine
  • pantalon en lin noir + chemise blanche col mao pas trop fermée (^^)+ collier turquoise + sac turquoise + bottines noires
  • pantalon en lin beige kaki + chemise blanche col mao pas trop fermée, avec un marcel rose en dessous + foulard à carreaux mauve et beige + sac à dos cuir + sandales bio ou bottines marrons
A vous... :D