lundi 25 octobre 2010

Glutamate

A vivre sans audace, vit-on vraiment ?



Sage phrase... sur laquelle je méditerai ce soir...

mardi 19 octobre 2010

Keskejmèèèèè 5678 - la fin d'une époque ?

C'est l'automne. C'est froid ça mouille mais c'est quand même très joli, à ce stade, quand les ruelles craquent rousses sous les pieds...

Demain journée 5ème 5ème, celle où le matin je fais du montage de dossier volontaire avec un chic type, et où l'après-midi est réservé à mes enfants... Et bien...
JE SAIS CE QUE JE METS !!!
Si si, ça m'a pris deux minutes à peu près pour décider... Un thérapeute comportementaliste ne manquerait pas de s'extasier, tant les progrès sont évidents. Non ?
Evidemment, je peux encore changer d'avis demain matin.
Evidemment je peux vouloir d'un coup m'habiller en fille - femme enfant - femme fatale - executive woman - garçon manqué.
Evidemment.


Enfin, là, et jusqu'à demain, je vais m'octroyer quelques moments d'auto-satisfaction : oui, la route est longue, mais j'avance...

dimanche 17 octobre 2010

Sourire

Dimanche. Je recommence à positiver. Il a fallu déconstruire les difficultés une à une, pour envisager la suite, reprendre le fil, y croire. Cette semaine sera décisive, je ne renoncerai pas aussi vite.

Dimanche, journée marmots boumboum, prendre du temps pour nous, nos rêves, nos vies. Prendre du temps pour se regarder, s'écouter, se réconforter. Prendre du temps parce que c'est de nos bonheurs dont on cause, là.

Dimanche, ranger la tête, flâner dans les zones de découvertes, préparer le soleil, ouvrir la porte, rencontrer.

Dimanche, c'est une belle journée pour commencer quelque chose.

mardi 12 octobre 2010

Crisette

C'est mardi et je suis de bien mauvaise humeur.

Oui, oui, je souris quand même, allez...

Mais là, c'est un sourire un peu jaune, un sourire forcé, un sourire désabusé aussi... Faudrait que j'apprenne à composer avec ... Bin non, je ne suis pas capable... Je n'arrive pas à me satisfaire de ce qui ne me plaît qu'à moitié. En l'occurrence, et en ce moment, des trucs qui prennent pas mal de temps dans ma vie mais ne sont pas à la hauteur de mes attentes, ni même de ce qu'on m'avait annoncé.

Que faire ? Accepter que ce soit ainsi ? Chercher mieux ? Vous faites comment, vous ?
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Je rêve d'une boîte de melocakes à manger en charmante compagnie devant un film neuneu, en pyjama et grosses chaussettes, la couette sur les genoux. Quoi, régressif ?

samedi 9 octobre 2010

Mondanités

Cette sensation irradiante au fil des jours, comme un retour à l'abandon, un chemin à l'envers où la sagesse et l'expérience me font douter plus encore que l'impulsivité et la naïveté. J'étais là , avec tous ces gens autour, et j'étais perdue, et dans ma tête je repensais à autrefois, je repensais à cet appel, ce hurlement des tripes qui fait courir et se boucher les oreilles pour ne plus être sourd. Je veux de l'amour et du bonheur, pas des heures de "non, c'est moi plus que toi", pas des heures non plus d'humiliation, pas des heures encore où je me demande si c'est bien moi, et ce que je fous là. J'ai décroché du monde, et je me bats avec moi pour savoir laquelle a raison. Celle qui trouve le monde pourri et se questionne encore et toujours sur le sens de la vie, en pensant qu'on ne peut être vraiment libre qu'avec soi-même dans ces rares heures volées, et que seule la solitude nous préserve de la souffrance ? Celle qui pense que les gens autour de nous sont la plus grande richesse du monde, et que chacun a quelque chose à partager, peu importe ce qu'il est, et ce qu'il fait bien ou mal.

Sortir de la fonctionnalité. Parler avec l'intérieur, entrouvrir les carapaces... Quand mes yeux se voilent, et que je me tais, c'est l'heure du doute, c'est l'heure de la faille, comment rester soi et ne pas se perdre dans ce ballet violent du luxe et de la superficialité, où plus personne ne sait vraiment ce qu'il fait là ni pourquoi il dit bonjour à lui et pas à elle, qui doit être présenté à qui, et si tout cela a le moindre sens. Petite fierté mal placée, j'ai regardé dans les yeux chaque personne saluée, ceux que je crois connaître et les autres, ceux que j'aime, et ceux qui m'indigèrent. En sachant de chacun qui il était, d'où je le connaissais ou pas, et ce que nous avions éventuellement en commun. Et le bilan est vertigineux. Sans doute est-ce pour cela que les gens buvaient tant... Pour oublier qu'ils avaient oublié. Saint-Ex et petites vies, comment aimer ce monde-là ?Et comment accepter d'en faire partie sans perdre pied, en se pardonnant de "fauter" en souriant parfois à ces fantômes du vide. Et comment arriver à dire au-delà de l'angoisse, les appétits lumineux, les espoirs et l'envie d'agir ? Et comment ? Et pourquoi ? Et demain ?

Je voudrais vivre ne fût-ce qu'une journée sans me soucier du lendemain, sans me poser de question, sans peser les pourquoi et les comment, sans conscience.

J'irai donc par les routes d'ailleurs quérir la force et le doux silence.

lundi 4 octobre 2010

Des trucs de filles

Demain sera une journée pourrite. Heureusement, mercredi, c'est repos !
Parce que demain...
J'ai pris un job qui pourrait être sympa mais me pose des problèmes d'organisation pas cool parfois, pour des missions qui ne sont même pas les miennes... Demain par exemple, je dois me lever à 5h du matin. Oui, oui. Pour prendre ma douche, régler mon traditionnel souci de keskjmèèèèè, réveiller mes enfants en douceur, les accompagner chez une amie qui fera le relais, régler les derniers détails d'organisation et prendre le foutu train de 7h afin d'arriver à 8h30 à Anderlecht, pour assurer l'accueil d'une cinquantaine de personnes qui ont certes l'air bien sympathique mais pour qui a priori je ne serai pas d'une très grande utilité... Juste parce que "y'a personne pour faire le boulot". Et ça, je trouve que c'est la pire des mauvaises excuses pour refiler une tâche à quelqu'un. Et le pire, c'est que je le fais, en plus. Je fais massacrer ma nuit, emmerder mes gosses et être de super mauvaise humeur parce que "y'a personne pour faire le boulot"...
Si j'avais su, j'aurais pas venu...


Ah ouais : des trucs de filles, j'avais dit.
Y'a des gens chouettes autour de moi. Ca fait des semaines que je me promène les yeux fermés, et que je ne vois pas grand chose... J'viens d'ouvrir les yeux. Et c'est l'angoisse totale :
KESKEJMEEEEEEEEEEEEEEEE pour aller au cinéma ?
COMMENJFEEEEEEEEEEEEEEE pour sourire au charmant monsieur ?
KESKEJMEEEEEEEEEEEEEEEE pour être moi en mieux ?
COMMENJFEEEEEEEEEEEEEEE pour être sûre de moi, tête haute et coeur vaillant ?