mercredi 18 mai 2011

Et maintenant...

Il y a deux semaines, j'ai postulé pour un job. Pour LE job, devrais-je dire. Le job intéressant, motivant, à la fois sécurisant et captivant, près de chez moi, à temps plein, qui rencontre mes attentes professionnelles, et privées aussi...

Commence la longue procédure de sélection. Je ne sais pas combien de temps cela va prendre, ni évaluer mes chances... J'ai les compétences, l'expérience requises, mais... et après ?

Mais chut, ne pas tout dire.
Et croiser les doigts. Les orteils. Et tout ce qui peut l'être.


A suivre...

dimanche 15 mai 2011

Barricades.

Le jour où tu ouvres les yeux, tu te rends compte que ça t'est tombé sur la gueule depuis un petit temps déjà, et que t'as rien vu venir.
En fait si, mais sans doute que tu ne voulais pas voir.
En fait si, mais, comme depuis deux ans, tu te demandes si tu ne te fais pas des idées.
En fait si, mais au début c'était discret.
Quelques mots, puis des phrases, puis carrément des paragraphes.
Quelques allusions légères, puis appuyées, puis claires et franches, puis tu as peur.
Tu as peur de te laisser aller.
Tu as peur de te tromper.
Tu as peur de foncer trop fort trop vite trop mal.
Tu as peur de connaître la fin de quelque chose qui n'a pas commencé.

Sauf les premiers sourires.
Sauf les premiers mots.
Sauf les premiers baisers.
Sauf les premiers souvenirs.

Se souvenir d'hier, il y a quelques mois, il y a des années
Se souvenir que ça peut faire mal, et que ce n'est pas le but
Se souvenir de penser à se protéger, de reprendre l'habitude du silence.
Se souvenir aussi que tout est possible, quand on commence à vivre, au lieu d'imaginer.

Je crois que ça m'est tombé sur la gueule, et que je n'ai rien vu venir. En fait si, mais...

L'herbe semble toujours aussi verte.

C'est pas que ça soit grave, non.
C'est pas que je sois mal.
C'est pas non plus que je veuille que ça change à tout prix, ou qu'il faille révolutionner l'univers.


C'est juste là, comme ça, en moi.
Comme une force secrète.
Comme une certitude.
Comme une bougie allumée dans ma tête, en continu.


C'est un peu comme un secret qu'on ne partage pas.
Comme un émerveillement dans le noir.
Comme une vie parallèle, invisible de l'extérieur.


Allez, c'est pas tout ça... A la soupe !