lundi 29 août 2011

Elles m'ont dit...

Aux âmes pures les grandes émotions.
La joie s'équilibre, et l'amour aussi.
Quand un vrai sourire naît, il n'est pas rare qu'un drame se produise dans un intervalle rapproché.
Car les âmes qui se trouvent ont besoin de se libérer pour vivre pleinement leurs retrouvailles.
Sois en paix, car tu as été trouvée. Et tu es au plus près de toi, vraie.


Ces mots, je les ai entendus à deux reprises, de deux femmes différentes, qui ne se connaissent pas.
L'une me connaît, bien même je crois, et l'autre à peine. Elles ont en commun une empathie exceptionnelle.
J'ai envie de les croire. Pourtant ce n'est pas rationnel, ce n'est pas attesté, ce n'est pas démontrable.

La vie.

dimanche 14 août 2011

Jusqu'à demain.

Tout peut s'arrêter ainsi. En l'état. J'aurai au moins connu la joie.

Un jour à la fois, savourer ce qui est. Essayer de retrouver la joie, malgré l'absence, le temps, le silence.

Garder au coeur la folie douce, et la foi.

Peu ont cette chance de croiser pour quelques heures ou une vie de telles étincelles.

J'ai appris le sourire à en avoir mal aux mâchoires, et les talons hauts. Ma vie est belle. Riche, écorchée, légère et triste. Mais belle.

Pleine

Quand la marée se retirera, il restera quelques mots, et la joie.Ma plume se tarira. Ma vie réelle se consumera.
Je n'ai pas la force tout le temps. Certains jours, la vague gagne, et je repars vers la mer. Je doute et me sens seule au monde, malgré la joie, malgré l'essence, malgré le dit. Les jours fragiles, où je me balade dans les émotions, je voudrais être minuscule, et me protéger de tout. Et puis je sais que la vie me goûterait moins, et que ce ne serait pas moi. Alors j'accepte, je me laisse ballotter... Demain ça ira mieux. Demain je sais que tout cela va se dissiper calmement, et que nous trouverons les mots. Cela n'a même rien à voir avec la joie, je pense que c'est la lune... Et le lien.

mardi 9 août 2011

Délicatesse

Ce qui est tu est protégé par ma peau. Les silences prennent corps, et j'y laisse un peu de moi.
J'ai rêvé longtemps. Désormais le réel, danse tribale aux facettes miroitantes, heures absolues, bleutées, nordiques.
J'ai dit les rêves. Désormais le possible, elles se sont percutées, mes vies. L'énergie d'une fusion, dans la réconciliation avec soi, dans la paix entre tout et rien, entre hier et demain.
Je vis, ici et aujourd'hui. Je porte en moi la force fragile, et la folie douce. Je ne suis pas paradoxe, je suis multiple.
J'ai dit mes plusieurs, et j'ai écouté aussi. Et j'ai parlé d'amour.



Je crois que c'est la première fois que j'écris ce mot avec ce sens-là sur ce blog.