lundi 25 avril 2011

Dans le nom.

Bien sûr il suffit de dire qu'on a rien à dire pour avoir des choses à  dire. Cela s'appelle la loi de la vexation universelle, et je la connais vachement super bien car je la pratique avec assiduité.
___________________________

Bouger dans la nuit, avoir les genoux qui luttent, plient, saccadent, envie d'enlever les chaussures, envie de sauter-crier-chanter, la transe d'autrefois. Regarder le petit homme qui bouge les pieds, les genoux, les mains, mais-mais-mais tu danses ! Tu danses et elles dansent, et ils dansent, et je ne sais plus si c'est un bonheur ou un drame.

J'ai mal au vide.

Oui, sans doute, c'est cela...
Parce que si ce n'est cela, alors nous sommes des imbéciles.
Surtout les autres, bien sûr.
Bien sûr.


Parler pour retrouver le fil droit. Nommer les malaises,  les failles,  dire les angles et les ecchymoses, expliquer de rien, et parler de tout, dire à une âme amie : voilà ma vie. Je n'ai pas tout réussi, je n'ai pas raison en tout, mais mes mots, disent ce que j'ai compris, et ce que je ne comprenais pas. Et entendre l'écho, et voir alors, enfin. Se libérer du poids, reconnaître l'expérience de vie, avoir l'indulgence, mais pas plus... Et vouloir plus, mieux, et autrement, et ensemble.

Car je ne suis pas chrétienne.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire