dimanche 12 juin 2011

Debout, au milieu de la nuit.
Merde, j'ai encore trop dormi.
Ca me tue, ces 7h de sommeil utiles, pas plus, pas moins.

C'était un dimanche bonheur.
Un début de nuit les oreilles explosées par la musique de Michel Cloup.
Un réveil paisible, au petit matin. Si , 8h30 un dimanche, c'est petit matin.

Gérer le quotidien sans penser à ce que je fais, écouter les mots encore, comprendre pourquoi, donner à la maison un peu de calme, après le départ des gnômes. Des micro chaussettes qui traînent, un tshirt par ci, une bague à paillettes par là... Des traces d'eux dans le silence.

Changer les rideaux, parce que c'est presque l'été , et que ma vie semble toute nouvelle, comme bousculée dans tous les angles, alors j'arrondis les transparences... Du blanc,  mon échelle, un tournevis.

Les heures passent, encore... Décliner une invitation, en accepter une autre.

Retrouver les humains rêveurs, rire tout l'après-midi, chanter la brabançonne et soleil, regarder Roger qui grandit, boire de l'eau fraîche comme un nectar, sentir le respect dans le travail... Chacun à sa tâche, et tous ensemble vers un sourire.

Plus que tout, combler les heures de l'attente, l'attente de ce mardi, l'attente du prochain dimanche, deux rendez-vous de vie en moins d'une semaine, ça te rallonge le temps mieux que la relativité.

Ne pas tout imaginer, se laisser surprendre, découvrir l'espoir, le changement qui fristouille à la narine, la force de croire que tout est possible maintenant. Ne pas vouloir plus que cela : le possible. Et savourer pleinement cette sensation-là  : ma vie ressemble de plus en plus à ce que je veux vivre.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire