jeudi 13 mai 2010

Ruche morte

Et puis tout passe tout lasse tout casse , banale érosion des désillusions matinales, quand un jour par mégarde j'oublie de mettre sur on le switch de ma vie en rose.
Un matin pas tout à fait comme les autres, j'ouvre les yeux et je vois ce grand vide, que dis-je ce gouffre de vent, cette fosse aux lions qui ne nourrit plus mon mojo à moi, paradoxale auteure inconnue d'ivresses de mots.
Je ne sais plus écrire, et je ne sais plus rêver. Ca m'arrive parfois. Ca dure entre deux jours et une semaine, au gré des rencontres de vie. Il suffit d'une poussière parfois, et parfois d'un trou de gruyère dans mon cerveau, pour que le doute rapplique, ce truc qui me réveille la nuit quand tout le monde ronfle, ce truc qui me fait parler toute seule sous la douche, en m'habillant ou dans la rue.
Extrême traitement, hormis une dose de belle humanité, la cure intensive de Muse à fond dans les oreilles, ou un clou pour chasser l'autre, un rêve à construire parce que parfois on est mieux dans son imaginaire que dans la vraie vie. La boule à facettes tourne et reflète la grisaille de ce jeudi. Waterloo morne plaine...

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