dimanche 6 juin 2010

Dormir Danser Donner

Il y a eu un soir, et il y a eu un matin. Dans nos croyances fades, dans nos certitudes transcendantes, on se cache et on se casse. On vit du n'importe quoi.
Je dis plus on, j'avais promis.
JE (arghl) vis du n'importe quoi, PARFOIS. Hé, pas toujours non plus hein. De la question de la responsabilité, quand les précieux osent parfois poser leurs tripes sur la table, au milieu des poulets et des mojitos plus très frais.
Posons l'acte, ami de tout, qui console et qui rit, qui claque mon omoplate encore, il serait temps de me secouer oui je sais merci tu fais bien de le répéter ca va finir par me rentrer dans la tête non pas ailleurs t'es lourd bois de l'eau, posons l'acte de ... de quoi d'abord ? De ne plus poser d'actes ? De bannir la culpabilité au profit de la responsabilité ? Est-ce que ça change vraiment la sensation d'estomac qui se tord, de mettre un mot plutôt qu'un autre ?
Oui, nous avons peur, un peu, beaucoup, écorchement.
Oui nous avons faim et soif, et nous provoquons la vie dans ses fragilités sauvages.
Oui nous voulons plus, nous voulons tout, du beau et du... lait, du facile et du hard hard hard, du léger et du tripal, du soleil et du novembre, du jeu de société et du qui ne s'écrit pas, du bonheur et des ennuis.
Oui, on rame, on crève, on compte, on lutte, on abandonne, on démissionne. J'avais dit plus on, je sais.
Oui je veux et tu veux toi aussi croire encore, donner, réchauffer, épauler, s'emballer, s'éclater, être. Chaque jour se doit d'être à la hauteur de ça, et de son contraire.

Sors de là, du bois ou du placard, de ta niche, de tes turpitudes, de tes rêves.
Et vis, bon sang, vis ! Maintenant !

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