lundi 14 juin 2010

S'éloigner à petits pas

Je pars. Dans ma tête, je suis déjà loin, ailleurs. C'est une autre étape, avec de nouvelles têtes, de nouveaux lieux et de nouveaux repères à trouver.

Ces dernières semaines sont celles des au revoir, l'air de rien, la distance s'installe tout doucement avec ceux qui font partie de mon quotidien. Mon café a un parfum de nostalgie, mes balades dans la ville prennent le goût des vacances, en remplacement de la banale habitude. Elles en ressortent plus savoureuses, bien sûr, et, à dire vrai, je ne m'en lasse pas. Et si le secret était là : redécouvrir chaque place, chaque nuage, chaque visage comme s'il était sur le point de sortir de nos vies, et profiter, savourer, déguster...

Pourtant je ne quitte pas tout. Mais le virage est tellement... énorme, que je ne garderai dans les mains et au coeur que ce qui ne s'enfuit pas avec le vent...

Ces pages qui se tournent me ramènent aux souvenirs plus lointains. Cette fois, c'est pour tes yeux: je ne pense pas que les papillons volent plus vite que les abeilles. A vrai dire, je ne comprend pas les papillons : ça vit ça meurt, c'est joli mais ça sert à quoi ? Tu m'expliques ?

Je sais seulement que les abeilles rouges se nourrissent de ce nectar de vie pour en faire du doux et sucré, fort et délicat dans le même temps, qui apaise les gorges irritées et nourrit les affamés, pour peu qu'ils ouvrent le poing.


Red Bee, that's who I am. A Bruxelles, Jérusalem, Liège, Dublin ou Namur, cela a été et cela sera. Et ceci est une fin, et ceci est un début. Dans la permanence, entre et au dedans, l'amour.

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