mardi 18 mai 2010

En partance

Il suffit parfois d’un pas grand’chose. Une ébauche de sourire, une pensée lumineuse, un grain de sable qui se dégrippe… Et le rire arrive, ce rire libérateur, sans arrière pensée, ce rire qui éclaire une journée, parce que doux, chaud, vrai… On ose, on balance trois vérités et deux pirouettes, on se joue des adversités liberticides, et on ouvre la porte aux fantaisies les plus joyeuses, aux lendemains qui enchantent.

Parce que je veux le meilleur, parce que les miettes, c’est bien pour pique –niquer au soleil en été, dans l’instant, sans regarder plus loin.. . On savoure et on s’amuse… On se dit « oh, comme c’était gai ». Mais ce n’est pas ça qui nourrit la flamme, ce n’est pas ça qui fait grandir, ce n’est pas ça qui occupe l’esprit, à peine le distrait-on…

Et si les enragés n’en avaient jamais assez ? Et si chacun dans sa quête avait ce besoin fou de chercher encore et encore ses réponses, over and over ? Et si ma quête à moi c’était de trouver l’arc en ciel au dessus de la grisaille ? J’aime ce moment de poésie douce où nos âmes s’émerveillent de ce "pas grand-chose"… Ces heures toutes simples où les grincheux n’ont aucune prise sur l’énergie pure qui sort de mes doigts, parce que mes oreilles ont encore rêvé…

Je me lance, ça y est. Je sortirai mes mots de leur monde virtuel pour qu’ils se baladent dans les images d’un autre. Je sortirai ma créativité de son carcan actuel, où ma liberté d’action ressemble à une manœuvre de permis de conduire. Je sortirai mes envies et mes appétits de leurs timides boîtes à rêves.

Isn’t it time to forget what I said ?

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