mardi 11 mai 2010

Il est tard, et je suis totalement dépollennisée... Ce lundi soir, Mademoiselle V. nous a offert le restaurant chez Monsieur Chen, on fête dieu sait quoi, le bonheur de vivre sans doute. Mademoiselle V. Toute une histoire. Ce n'est pas le lieu. Et je n'ai absolument pas envie de parler du passé. Je suis d'humeur joyeuse et légère, enfin limite prise de tête (arghl j'ai rêvé ? non. Si. Mais non.) - c'est moi, quand même. Je suis en phase bonheur intense, je sais , c'est indécent de se réjouir pour quelques heures de sourires, d'apprécier avec deux jours d'avance des moments qui filent comme les papillons, qui pppfffuitent comme le soleil... Mais c'est moi. Toute occasion de sourire est bonne à prendre et je souris, encore et encore. Je compte les heures mais je refuse de le crier trop fort. Ce n'est todis nin possib' de se mettre dans des états de telle légèreté pour si peu.
Si peu ? SI PEU ? Blasphème !
Ce si peu, c'est du travail, ce sont des heures et des heures, d'écriture, de frisson, de soleil doux, de waouw et de non, ça, oublie.
Ce si peu, c'est du concentré de bonheur.
Ce si peu, c'est du croire en ce que nous sommes, et se donner les moyens de le crier haut et fort.
Ce si peu, c'est juste un peu de moi, en mode sourire.

Parce que je me nourris de ce bonheur , parce que mes chemins s'éloignent de la ligne droite, parce que dans deux semaines, ce sera encore la batterie médicale complète et les angoisses pendant trois semaines, parce que rien n'est acquis, jamais, même le plus beau sourire de la création depuis 26 ans, parce que ...

Parce que je vis, et que je veux savourer chaque jour.

My life is brillant.....................................




Au-delà de my life is brillant, dans deux jours, mes amis les loups vont donner tout ce qu'ils ont de tripes et de boyaux sur une scène, quelque part, et je me réjouis, d'avance, du bonheur de les écouter. C'est un peu triste, peut être, d'aimer cette ébauche d'écorchure au creux de l'oeil, mais c'est un immense plaisir, de savourer ces heures où l'on entrouvre la chair pour se nourrir de la profondeur de l'être dans le regard de soi. Ne soyons pas dupe, mais ne soyons pas blasé. La vérité d'une vie se mesure à ces moments là, et à nul autre...

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