samedi 8 mai 2010

La mémoire (s)élective

Comment expliquer que de ce bonheur de vie, je n'écrive que les colères ou les emballements ? Pourtant chaque jour qui passe est un nid à sourires, un verre à bulles d'espoir. Je n'aime pas l'espoir, c'est de la procrastination existentielle. Les audaces du jour sont nos précieuses loupiotes, soleils de mi-nuit avinée (encore !!!), il est temps pour la lucidité. Trois heures de sommeil, c'est peu. Mais wouw, c'est bon ! J'en veux encore, des soirées qui partent tout à fait ailleurs que ce qui était prévu, des moments qui dérapent vers du plus beau encore, des tiroirs qui s'éclatent et se mélangent, des loups et des biques à la même table, des oeuvres improvisées, des qui déboulent d'on ne sait où, des sourires à 4h15, 5h16, 6h17, 7h18, des heures de vie. Si on peut juste éviter la petite douleur lancinante quand je regarde le ciel, c'est bien.

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